RESUME (en forme de sommaire détaillé) ARTICLE 1
Introduction
1 – Etat des lieux : une école à la dérive
- Le problème : selon les dernières études, l’efficacité de notre système éducatif ne cesse de se dégrader de façon importante. - Une pensée pour les jeunes. - Une décennie marquée par la contestation de la pédagogie et une reprise en main du système éducatif par les anti-pédagogues. - Le vrai et le faux. - Pourquoi, en France, la pédagogie s’est-elle révélée aussi impuissante ? - La question des effets de la télévision, une hypothèse complexe. ARTICLE 2 2 - L’évolution récente et profonde des rapports aux langages constitue un énorme défi pédagogique, sans précédent
- Les pédagogues ont peut-être été trop optimistes à l’égard de la « pédagogie de l’instruction ». - Aux apprentissages scolaires fondamentaux s’associent des prédispositions, c'est-à-dire un ensemble de pré-requis, autres que ceux relevant de l’inné, communs à la maîtrise de tous les langages. - Donner de nouvelles orientations à la réflexion pédagogique. - Ne pas traiter la question de la violence scolaire au dépend des autres. - De toute façon la docilité n’est pas un facteur d’apprentissage efficace, et ne l’a jamais été.
ARTICLE 3
- Un quinquennat marqué par des orientations extrêmement pernicieuses. - La question des effets de la télévision n’est pas nouvelle, mais l’inertie des penseurs de l’éducation en a fait un véritable serpent de mer. - Un phénomène qui bouscule le principe de précaution, pourtant très à la mode. - Les raisons de s’intéresser très sérieusement aux effets de la télévision sont devenues extrêmement préoccupantes. - La question des effets de la télévision est bien réelle et l’hypothèse développée ici ne s’inscrit pas dans une perspective anachronique mais résolument moderniste.
ARTICLE 4
Première partie
Les observations qui fondent nos hypothèses et les outils d’investigation
1 – Nos observations
Un phénomène de résistance aux apprentissages scolaires totalement nouveau
- Premier aspect de ce phénomène de résistance: des difficultés dans la reconnaissance des signes. - Deuxième aspect: un besoin « d’immédiateté » très fort. - Troisième aspect: une déstabilisation, sans cesse renouvelée, des capacités d’attention, de concentration et d’écoute dans toutes les situations d’apprentissage. - Quatrième aspect: des blocages dus à la perception de l’espace et du temps.
ARTICLE 5 - Cinquième aspect: un recul de plus en plus prononcé et généralisé par rapport aux utilités externes des apprentissages scolaires. - Mais pourquoi mettre en cause la télévision, de façon aussi nette ?
2 – Nos outils
Les images de la télévision sont des images de conception photographique. Que sait-on d’elles ? Pourquoi sont-elles en cause ?
- Quelques notions élémentaires de sémiotique. - Roland Barthes donnait à l’apparition de la photographie les dimensions d’un évènement extrêmement important, car, de son point de vue, il partageait en deux l’histoire de l’humanité.
ARTICLE 6
Deuxième partie
Nos hypothèses
1 - Premières incidences
- Premier groupe d’incidences : de nouveaux rapports à l’histoire. - Deuxième groupe d’incidences : des problèmes d’éducation nouveaux et un véritable pouvoir de déséducation. - Troisième groupe : les incidences dues au primat de l’image sur le discours. - Ainsi dans l’apprentissage de l’autonomie, les complexités apportées par la civilisation actuelle échappent trop souvent aux familles. ARTICLE 7 2 - Image de conception photographique et mémoire
- Son apport dans notre découverte du monde. - Elle s’impose sur nos mémoires par le biais des sensibilités, donc à notre insu, mais elle résiste à tout acte volontaire de mémorisation. - L’image de conception photographique possède le pouvoir phénoménal de remplacer la mémoire. - L’identification des contenus de l’image s’effectue par appel aux souvenirs.
3 – Conséquences des rapports entre l’image de conception photographique et la mémoire :
- A l’utilisation d’images de conception photographique s’associe un mécanisme de substitution qui mérite quelques précisions. - Première conséquence des propriétés précédentes : devant la télévision le jeune enfant apprend à reconnaître ce qu’il voit sans avoir besoin de le nommer.
ARTICLE 8
- Deuxième conséquence : la télévision développe chez l’enfant jeune des contre-formations au travail intellectuel. - Troisième conséquence : la télévision incite le jeune enfant à disperser son attention et le laisse acquérir une forme très lourde de passivité intellectuelle. - Quatrième conséquence : des perturbations très fortes dans le développement de la perception de l’espace et du temps. - En bref.
ARTICLE 9
Troisième partie
Conséquences pratiques Bilan des propositions avancées, autres propositions et hypothèses, les priorités
- Mais d’abord un résumé. - Encore quelques généralités sur ce qu’il convient de faire. - Le problème de fond est incontestablement l’évolution des rapports aux langages. - Que peut-on opposer aux effets de la télévision pour motiver les élèves ? - Comment agir efficacement sur les prédispositions ? - Introduire de véritables activités manuelles, donner une plus grande place à l’expérimentation et réorienter les arts plastiques vers l’acquisition d’un savoir qui se pratique. - Introduire des activités permettant aux enfants d’une part de se mettre en scène, d’autre part de « retourner » les images. - Introduire une approche du film documentaire.
ARTICLE 10
- Et, enfin, mettre en œuvre une véritable pédagogie de l’instruction.
ARTICLE 11 - La question du travail à la maison. - Et, pour finir, avant la conclusion.
ARTICLE 12
Conclusion
- Laissons les enfants regarder la télévision mais regardons-la avec eux. - Et maintenant, pour les parents, la question du temps : combien d’heures par jour ou par semaine accorder aux enfants pour regarder la télévision ? - A propos des expériences les plus récentes inspirées par l’inquiétude autour des effets de la télévision.
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